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La première course World Tour par étapes considérée d’importance de l’année, avec 8 étapes dont 1 contre-la-montre par équipes (le mardi). Comme sur la plupart des courses, la dernière victoire remonte à Jalabert et ce n’est pas parti pour changer cette année a priori 😀
Retransmission sur France 3
- 1er dimanche à 13h35
- du lundi au vendredi à 14h45
- samedi à 13h35
- 2e dimanche à 15h25
Julien Bernard ne prendrait apparemment pas le départ de la 4e étape demain. Il avait été pris dans la plus importante des chutes du 2e jour, mais avait couru et fini le Contre-la-Montre par Équipes d’aujourd’hui.
Sinon, le bilan côté français 🇫🇷 de ce CLMpE est fort mauvais :
- 1e équipe française, Décathlon-AG2R, 7e, avec seulement 2 Français dans l’équipe ;
- malgré leurs nouveaux vélos de CLM censés être super, l’équipe française qui suit, Groupama-FDJ (4 Français), n’est que 11e après des résultats déjà médiocres la veille sur le CLM individuel de Tirreno–Adriatico ;
- 1er Français au général : A. Paret-Peintre (D4), déjà à 45 secondes du duo de la Visma (Jorgenson 🇺🇸 + Vingegaard 🇳🇴) ;
- suivent Armirail (D4) à 50 secondes, Gullaume Martin à 1 minute, et Martinez à 1 mn 10.
Bon courage, sachant qu’hormis les 2 Visma, il y a aussi devant nos Français : O’Connor 🇦🇺 à 20 secondes, Vlasov 🇷🇺 à 30 secondes, Skjelmose 🇩🇰 à 35 secondes ; puis Almeida 🇵🇹 et Gall 🇨🇭 juste devant Armirail…
1er Français au général : A. Paret-Peintre (D4), déjà à 45 secondes du duo de la Visma (Jorgenson 🇺🇸 + Vingegaard 🇳🇴) ; suivent Armirail (D4) à 50 secondes, Gullaume Martin à 1 minute, et Martinez à 1 mn 10.
Bon courage, sachant qu’hormis les 2 Visma, il y a aussi devant nos Français : O’Connor 🇦🇺 à 20 secondes, Vlasov 🇷🇺 à 30 secondes, Skjelmose 🇩🇰 à 35 secondes ; puis Almeida 🇵🇹 et Gall 🇨🇭 juste devant Armirail…
Bon, ben… Paret-Peintre a lâché assez tôt, plus tôt que je ne l’aurais cru (mais plus tard que la voiture de son équipe qui est allée dans le décor), et perdu 1 mn 40. G. Martin a lâché un peu après (comme prévu ce coup-ci 😀) : 1 mn dans la musette. Il n’y a que Champoussin qui a bien mieux réussi que je ne le pensais (au point de ne pas juger utile de le citer hier alors qu’il était au même niveau que Martinez). Ce dernier, qui semblait souffrir dans l’avant-dernière montée menée à un train d’enfer par un Pedersen 🇩🇰 dans son élément climatique, termine très bien à seulement quelques mètres du vainqueur.
Chez les étrangers, Gall🇨🇭 et O’Connor 🇦🇺 ont sombré, terminant à 2 minutes. Vlasov 🇷🇺 quant à lui a fait gruppetto avec les sprinteurs…
Vingegaard 🇳🇴 prend le jaune à son coéquipier, mais est battu par Almeida 🇵🇹 à l’arrivée de l’étape alors qu’il pensait s’être détaché définitivement du groupe des leaders. Jorgenson 🇺🇸 n’a pas su contrer les membres de ce groupe qui suivait Vingegaard. Skjelmose 🇩🇰 3e de l’étape avec Martinez, et du général – pas avec Martinez toujours à 1mn10 du fait du médiocre CLM de son équipe –. Lipowitz (🇩🇪 Bora) parvient à terminer avec les leaders malgré ses attaques infructueuses et sa presque-chute dans la montée finale qu’il aurait pu payer sur la fin.
Les 2 Visma ont toujours une trentaine de secondes d’avance sur Skjelmose/Lipowitz/Almeida et environ une minute sur Arensman/McNulty/Foss/Martinez. Champoussin 13e à 1mn30, Martin 16e à 2 mn.
Buitrago 🇨🇴 est tombé sur le casque, tout seul avant les intempéries, en revenant d’une crevaison, et n’est pas reparti.
Comme d’habitude, les premières étapes de Paris–Nice ne servent strictement à rien sauf à éliminer des coureurs sur chute 🙄 On doit en être à 4 fractures rien que pour aujourd’hui…
Certaines années il y a de belles bordures sur les premières étapes.
Ça arrive. Mais c’est toujours le même souci avec ce genre de parcours : quand le seul intérêt de la ou des journées repose sur les 10% de chances qu’il y ait du vent au bon moment au bon endroit… Et qu’en outre le prix à payer pour ça est à chaque fois de multiples coureurs blessés sans qu’il y ait même de course…
Et ça s’ajoute à d’autres problèmes :
- la première étape depuis plusieurs années qui tournicote en vallée de Chevreuse ou équivalent :
- autant ça pique les jambes des amateurs, autant ça ne sert à rien pour des coureurs World Tour, surtout depuis que l’arrivée s’est éloignée de la dernière bosse qui pouvait permettre à des puncheurs du calibre de l’Alaphilippe de la grande époque de lutter contre les équipes de sprinteurs jusqu’à la ligne : même les «gros culs» arrivent désormais en général à passer ou à raccrocher les wagons et le peloton arrive groupé au sprint ; il n’y a que l’année où les Jumbo bouffaient de la confiture atomique que ça a servi 😆 ;
- t’as consommé une étape et tu n’as pas avancé d’un kilomètre vers Nice ; on serait resté sur un prologue, ça n’aurait rien changé.
- depuis une dizaine d’années, il y a 2 (je me demande si une fois il n’y en a pas eu 3 !) étapes à Nice, et j’entends par là qui partent de Nice. Si on ajoute ça à la première étape qui «arrive» à «Paris», et en plus un CLM, ça fait 4 étapes «stationnaires» – soit la moitié des 8 étapes de la course !–, qui ne permettent pas de faire avancer le parcours de Paris à Nice.
Du coup presque tout ce qui pourrait être entre Paris et Nice passe à la trappe. Les zones de collines et de petits massifs accessibles en cette saison sont ignorées : jamais de Bourgogne (sauf 2017), le Morvan est esquivé, on ne pousse jamais en direction du Jura. Le Massif Central survit en général mais est réduit à sa plus simple expression. Et on finit en descendant sagement la vallée du Rhône sans toucher aux petits reliefs qui la bordent, du Vercors au Luberon (sauf l’an dernier mais du coup c’était le Massif Central qui avait disparu). Avec seulement 4 jours réellement disponibles pour aller de Paris à Nice, forcément on ne peut guère faire mieux que d’effleurer un truc une année, un autre truc une autre année, mais pas plusieurs à la fois.
- la première étape depuis plusieurs années qui tournicote en vallée de Chevreuse ou équivalent :