À 17 ans, en France, une jeune fille sur deux ne suit plus de cours de maths, contre seulement un garçon sur quatre. Le livre « Matheuses » décrypte les freins à l’œuvre. Extrait.
La semaine dernière pour mon déplacement, je me retrouvais dans des réunions de 30 personnes où j’étais la seule femme. Mais étonnamment, comme tous ces hommes ont des filles qui ont la vingtaine à présent, j’ai eu des discussions très drôles avec eux où ils me disaient n’avoir jamais été féministes volontairement mais pour leur progéniture, ils sont prêts à tous les combats et foutre le feu du besoin. Et des anglais qui foutent le feu, c’est quand même rare.
C’est un peu le même principe que all abortions are amoral except mine. Ils n’ont pas forcément changé de mentalité sur le fond mais à la surface, ils se rendent compte qu’il y a de la discrimination envers leurs filles et elles, elles ne le méritent pas.
C’est normal : on est d’abord intéressé par les politiques qui nous touchent et nos proches. Typiquement, tout ce qui concerne la politique autour de la trans identité, j’en ai rien à cirer, je ne suis pas concernée. Par contre, si un de mes gosses me disait en être, la je m’y intéressait et militerait pour ses droits à lui, pas forcément ceux du groupe dans son ensemble.
Je suis ingénieur, c’est assez aberrant la misogynie consciente ou non, surtout en milieu pro.
Bien sûr ça dépend des boîtes, mais j’ai déjà vu des situations lunaires.
La semaine dernière pour mon déplacement, je me retrouvais dans des réunions de 30 personnes où j’étais la seule femme. Mais étonnamment, comme tous ces hommes ont des filles qui ont la vingtaine à présent, j’ai eu des discussions très drôles avec eux où ils me disaient n’avoir jamais été féministes volontairement mais pour leur progéniture, ils sont prêts à tous les combats et foutre le feu du besoin. Et des anglais qui foutent le feu, c’est quand même rare.
Intéressant comme changement de mentalité tiens
C’est un peu le même principe que all abortions are amoral except mine. Ils n’ont pas forcément changé de mentalité sur le fond mais à la surface, ils se rendent compte qu’il y a de la discrimination envers leurs filles et elles, elles ne le méritent pas.
C’est normal : on est d’abord intéressé par les politiques qui nous touchent et nos proches. Typiquement, tout ce qui concerne la politique autour de la trans identité, j’en ai rien à cirer, je ne suis pas concernée. Par contre, si un de mes gosses me disait en être, la je m’y intéressait et militerait pour ses droits à lui, pas forcément ceux du groupe dans son ensemble.