• Jakylla@jlai.lu
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    6 months ago

    Note réaliste: Dans l’Histoire, les héros et autres personnes seules qui reforment des gouvernement, re font souvent de manière bien m*rdique (et se font renverser quelques années plus tard par leur peuple ou par des armées internationales)


    J’avais fabriqué un système de gouvernement et d’économie intégral pour une histoire (contexte: futur proche avec technologies et avec un peu de magie légère) un truc du genre qui n’a RIEN à voir avec notre système actuel. Il serait long de tout expliquer, mais en gros ça se résumerait en ceci:

    On a donc un gouvernement composé de plusieurs élus (genre un peu comme notre notre sénat), avec un délégué/porte-parole (pas un président). Ce gouvernement composé de 4 groupes, chacun du même nombre d’élus. Tous les deux ans, l’un des groupes (celui élu 8 ans auparavant) termine son mandat, et une “élection” a lieu pour le recomposer. Double mandat interdit, c’est un mandat dans ta vie au maximum. Les élections sont une sorte de “Jugement Majoritaire” (on dit pour chaque candidat si on est plutôt pour ou plutôt contre) à un seul tour.
    L’ensemble des lois sont votées par le peuple directement (en “Démocratie Liquide”, c.a.d. les gens peuvent donner leur confiance à un tiers pour voter pour eux, et cette confiance remonte jusqu’à ce que quelqu’un ait effectué son vote, qui comptera pour tous ceux qui lui ont donné la confiance).
    Le but du gouvernement serait de préparer ces lois, récupérer tout ce qu’il faut pour les comprendre, les expliquer et enfin de les inscrire une fois votées.

    L’économie serait pas basée sur de l’argent dont la quantité est régulée et s’échange, mais sur une sorte de valeur que les personnes possèdent, qui ne s’échange pas (elle augmente ou réduit en fonction de ce qui est fait, mais n’est pas transférable même pour un achat ou une vente).
    Un producteur qui vend un produit gagnerait de cette valeur en fonction du produit qu’il a vendu (quelque chose de rare et important serait plus valorisé qu’un truc commun et inutile), et l’acheteur perdrait de sa valeur en fonction de la nécessité de ce produit (plus c’est nécessaire, moins c’est cher). Voir même un produit de nécessité serait gratuit à l’achat (genre l’eau ou le blé), mais donnerait tout de même de la valeur à ses producteurs (en fonction de ce qui serait disponible localement)
    Une organisation (qu’on pourrait un petit peu définir comme une banque) s’occuperait de gérer ces valeurs en constatant les échanges réalisés et l’état du marché et de la population par exemple.

    Résumé: Ça ressemble à la Suisse en version anti-capitaliste