Une nouvelle étude isotopique des dents d'Australopithèque, parue dans Science, affirme que nos très probables ancêtres devaient avoir un régime alimentaire plutôt végétarien.
Attention hein, Australopithèques c’est vraiment ancien, disparu il y a près de 2 millions d’années, là où on estime que notre espèce est apparue il y a 300 000 ans. Ils étaient encore plus proche du singe que de l’humain, c’est véritablement une espèce de la transition.
Voir que par la suite, c’est bien l’introduction d’un régime protéiné qui a permis l’évolution vers Homo Sapiens, la station debout, les mains, et surtout le développement des capacités cognitives.
Ce n’est pas un hasard si les sociétés ayant enfin eu accès aux protéines en quantité suffisantes a partir du milieu du 19e et surtout du 20e siècle ont vu des changements évolutif rapide : taille qui a augmenté de quasi 20 cm, explosion des capacités intellectuelles résultant en une époque d’invention et de découvertes sans précédent.
Voir cet article du CERIN qui résume bien. Et si ça vous intéresse, c’est quelque chose qui est pas mal étudié en Histoire ou en biologie, et ce dans beaucoup de pays différents. Il y a un large consensus autour du rôle essentiel des protéines.
Et les recherches actuelles montrent qu’elles sont vraiment capitale chez les enfants en bas âge pour avoir une plus grande taille et un métabolisme globalement plus performant.
La taille du corps des hommes européens est restée comprise, en moyenne, entre 165 à 170 cm jusque dans les années 1850, et a connu pendant des siècles des hausses et baisses légères en fonction du climat affectant les récoltes (par exemple, diminution de plusieurs centimètres lors du Petit Âge glaciaire)5. Conséquence des faits économiques et sociaux de la révolution industrielle, cette taille connaît depuis une augmentation inexorable dans les pays développés. Mais ce n’est pas avant le milieu du XXe siècle que les Européens retrouvent la stature des hommes du Paléolithique7. De 1870 à 1970, la taille moyenne des Européens de l’Ouest a augmenté de 11 cm, ce qui représente près d’1 cm par décennie
C’est fantastique, mais ce n’est pas principalement de l’évolution au sens de changement des gènes, mais un changement phénotypique car les mêmes gènes peuvent mieux s’exprimer. Dans un paragraphe tu parlais de l’effet évolutif, au sens changement de gènes, d’un régime avec protéines animales, et puis tu parles d’évolution au sens de changement de phénotype dans le suivant. Le phénotype est le résultat de l’interaction entre des gènes et l’environnement (et entre gènes), et si notamment l’environnement change, alors le phénotype peut changer aussi vite. Mais un changement de phénotype sur toute une population à cause des gènes prend en général beaucoup plus de temps.
La partie “Principes des boucles de rétroaction évolution-écologie” peut-elle s’appliquer dans le cas qui nous intéresse ? Évolution de la taille physique des humains suite à des apports en protéine bien plus massif qu’avant.
J’aurais tendance à dire que oui, que effectivement on se place bien dans la boucle d’action que vulgarise la page wiki. Qu’en pense tu ?
Le problème avec les humains c’est quand même que :
on peut pas les mettre tous dans une machine à radiations pour obtenir des mutations intéressantes (on fait ça pour les plantes et bactéries)
la population est immense et assez bien mélangée, donc peu de dérive génétique
la durée de vie de chaque individue est grande, là où d’autres espèces vont beaucoup plus vite (drosophiles, bactéries, etc.)
la présence d’un organe qui est spécialisé dans l’adaptation, avec des mécanismes d’apprentissage sophistiqués (le cerveau), qui créé une sorte de tampon partiel entre pressions de l’environnement et gènes (non pas que ça annule toute sélection), rendant compliqué les liens causaux entre gènes et comportements
J’allais te dire de chercher le lien vers les mentions légales en pied de page, mais en fait ça va plus vite que ça quand on scrolle vers le bas :
Centre de Ressources et d’Informations Nutritionnelles, département santé de l’interprofession des produits laitier
Qui a tout intérêt à avancer la nécessité de la conso de lait et de viande.
Déjà l’article à une seule citation c’est chaud, et envoyé par une personne qui parle d’évolution humaine majeure sur deux siècles… Ça sent le biais idéologique non avoué. Moi le mien je l’avoue, je suis antispéciste et vegan, mais j’aime mes citations précises et comprendre l’état des connaissances sur un sujet.
Comme je le disais dans le premier commentaire, les sources ne manquent pas ! Ça c’est le troisième lien Google “rapport croissance humaine et protéine”. Et si tu lis l’anglais, c’est encore plus la fête…
Attention hein, Australopithèques c’est vraiment ancien, disparu il y a près de 2 millions d’années, là où on estime que notre espèce est apparue il y a 300 000 ans. Ils étaient encore plus proche du singe que de l’humain, c’est véritablement une espèce de la transition.
Voir que par la suite, c’est bien l’introduction d’un régime protéiné qui a permis l’évolution vers Homo Sapiens, la station debout, les mains, et surtout le développement des capacités cognitives.
Ce n’est pas un hasard si les sociétés ayant enfin eu accès aux protéines en quantité suffisantes a partir du milieu du 19e et surtout du 20e siècle ont vu des changements évolutif rapide : taille qui a augmenté de quasi 20 cm, explosion des capacités intellectuelles résultant en une époque d’invention et de découvertes sans précédent.
Voir cet article du CERIN qui résume bien. Et si ça vous intéresse, c’est quelque chose qui est pas mal étudié en Histoire ou en biologie, et ce dans beaucoup de pays différents. Il y a un large consensus autour du rôle essentiel des protéines.
Et les recherches actuelles montrent qu’elles sont vraiment capitale chez les enfants en bas âge pour avoir une plus grande taille et un métabolisme globalement plus performant.
Des changements évolutifs majeurs en deux siècles ? Ce n’est pas plausible.
Taille (anthropométrie) — Wikipédia https://search.app/Zd2msHtZR6KtXgKa9
Voir la partie historique
C’est fantastique, mais ce n’est pas principalement de l’évolution au sens de changement des gènes, mais un changement phénotypique car les mêmes gènes peuvent mieux s’exprimer. Dans un paragraphe tu parlais de l’effet évolutif, au sens changement de gènes, d’un régime avec protéines animales, et puis tu parles d’évolution au sens de changement de phénotype dans le suivant. Le phénotype est le résultat de l’interaction entre des gènes et l’environnement (et entre gènes), et si notamment l’environnement change, alors le phénotype peut changer aussi vite. Mais un changement de phénotype sur toute une population à cause des gènes prend en général beaucoup plus de temps.
J’entends bien, et j’ai bien employé l’expression “changements évolutifs” dans le message précédent, et pas changement génétique, justement.
Après ça pose débat je pense, voir :
Évolution rapide — Wikipédia https://search.app/cgxVm2CofCv7i5pV8
La partie “Principes des boucles de rétroaction évolution-écologie” peut-elle s’appliquer dans le cas qui nous intéresse ? Évolution de la taille physique des humains suite à des apports en protéine bien plus massif qu’avant.
J’aurais tendance à dire que oui, que effectivement on se place bien dans la boucle d’action que vulgarise la page wiki. Qu’en pense tu ?
Le problème avec les humains c’est quand même que :
Merci pour le commentaire!
Edit: j’avais mal lu, je pensais que l’article était du CERN. Le CERIN, c’est fiable?
J’allais te dire de chercher le lien vers les mentions légales en pied de page, mais en fait ça va plus vite que ça quand on scrolle vers le bas :
Qui a tout intérêt à avancer la nécessité de la conso de lait et de viande.
Déjà l’article à une seule citation c’est chaud, et envoyé par une personne qui parle d’évolution humaine majeure sur deux siècles… Ça sent le biais idéologique non avoué. Moi le mien je l’avoue, je suis antispéciste et vegan, mais j’aime mes citations précises et comprendre l’état des connaissances sur un sujet.
Effectivement, ça sent le biais bien solide.
Pardon, effectivement la source est biaisée.
Là tu a un article du Monde qui cite une directrice de recherche du CNRS, c’est plus solide : https://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/11/12/une-correlation-entre-aliments-carnes-et-developpement-du-cerveau_4808443_1650684.html
Comme je le disais dans le premier commentaire, les sources ne manquent pas ! Ça c’est le troisième lien Google “rapport croissance humaine et protéine”. Et si tu lis l’anglais, c’est encore plus la fête…