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Cake day: January 10th, 2024

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  • Pour certains domaines, la robotisation est effectivement une aubaine (ligne de production industrielle par exemple, histoire de remplacer charlie chaplin). Par contre l’argument pour l’agriculture est relativement faux. C’est drôle de voir mentionné l’agriculture biologique comme cause d’esclavagisation de la main d’oeuvre. Alors certes, il faut plus de main d’oeuvre en AB, mais la très grande majorité des fermes en agricultures biologiques sont justement contre l’esclavagisation de la main d’oeuvre (même si effectivement, cela n’est pas du tout une obligation dans le cahier des charges), tandis que les fermes en conventionnel au contraire on tendance à devenir très grande, et nécéssiter beaucoup de main d’oeuvre qu’ils esclavagises.

    Et puis la valeur ajoutée d’une production agricole est très faible, beaucoup trop pour pouvoir se permettre d’utiliser des robots, dont la fabrication nécéssite beaucoup de ressources et donc un coût qui sera toujours plus élevé pour qu’une ferme puisse se le permettre. Et encore, les robots actuellement bénéficie beaucoup de la main d’oeuvre esclavagisée directement dans des pays plus pauvre que le nôtre. J’entend souvent les gens me dire ça, que bientôt des robots désherberont à ma place, que ça sera la panacée. Actuellement pour rentabiliser les robots de désherbage, il faut faire des grandes surfaces de la même cultures (ce qui apporte d’autres problèmes), mais même avec des grosses améliorations technique, il sera très difficile d’être efficace au niveau consommation de ressources pour le robot par rapport à production agricole.

    On pense souvent que l’agriculture est plus pauvre que le reste de la société, mais en fait c’est plus le schéma inverse. La société de consommation (et donc de production) à permis une envolée des richesses (principalement en sur-exploitant les ressources en matières premières et en main d’oeuvre des ex-colonies…), suaf dans l’agriculture, ou certes les rendements on bien augmenté, mais ou l’on reste limité par les lois de la nature, bien plus que dans d’autres domaines.

    Cela ne veux pas dire que toute technologie est inutile en agriculture. La gestion automatisée des irrigations permet des gros gains par exemple. Mais c’est relativement simple de construire les programmateurs. J’ai du mal à imaginer comment un objet aussi complexe qu’un robot puisse un jour être vraiment efficace économiquement (actuellement c’est surtout les aides à l’investissement, et les aides aux start-up de robotiques qui compensent), ni même écologiquement.

    Il vaut mieux changer notre système agricole pour obtenir des petits modèles ou on désherbe des petites surfaces, et donc on a pas une personne dont le job à temps complet c’est de se casser le dos à désherber, mais quelqu’un dont c’est une petite partie du temps de travail, ce qui est vachement moins fatiguant !


  • En stop, je passe la frontière entre Bulgarie et Turquie et je cherche à rallier Istanbul (200kg d’autoroute). A la frontière, un poids lourd me prend en stop, très sympa, parle que turc mais j’arrive a comprendre qu’il va pas jusqu’à Istanbul, mais qu’il bifurque avant. On rattrape un autre poids lourd, qui se traîne et à l’air mal en point, l’amortisseur arrière de la remorque est en deche et ça frotte sur les pneus arrière. Le premier chauffeur dépasse l’autre puis le force à se rabattre sur la bande d’arrêt d’urgence où on s’arrête. Ils discutent, puis il me fais signe de changer de camion, et je le retrouve avec ce deuxième chauffeur, un vieux turc qui fait la gueule (déjà son camion est en deche, mais en plus maintenant il se tape un autostoppeur…) et il nous faut 4h pour finir les 100km restant, car on s’arrête toute les 10 bornes pour bidouiller l’amortisseur pour que la remorque remonte un peu, et attendre que ça refroidisse un peu. Il finit par me déposer, de nuit, à un endroit en ville, en faisant comprendre qu’on est à Istanbul, et que lui il s’arrête là. Je me retrouve donc de nuits dans ce qui ressemble à un semi bidonville, dans le noir. Du coup je marche jusqu’à trouver de l’éclairage public, fournit par une station service. Là j’essaie de savoir vers où est le centre ville en demandant « taksim », le nom d’une des place centrales. On arrive laborieusement à le faire comprendre que c’est encore à 40km de là (c’est immense Istanbul !). Vu que j’ai pas trop envie de rester dans ces parages de nuit, quand je voit un bus public passer, je saute dedans, et je demande taksim. Le chauffeur, voyant clairement que je suis paumé, me fais signe de m’assoir. Au bout de 40min on arrive au terminus du bus, une espèce de dépôt de bus. Il m’indique un autre bus à prendre, qui effectivement m’amène dans le centre historique 20min plus tard, ou il y a de la lumière, des vraies rues, et surtout une auberge de jeunesse ouverte dans la nuit où je vais me pieuter, content d’être arrivé à bon port dans trop de problèmes au final !

    Donc pas trop un rate au final, mais j’avais pas prévu une arrivée aussi compliquée ! 😅







  • Ce qui aurait pu être évité avec un cahier des charges du marché public bien rédigé, qui aurait obligé à installer des types de lampadaires avec ampoules facilement changeables, et standard donc facilement procurable

    Mais celui qui a gagné le marché public a invité le maire a un bon restau, ou les services municipaux étant largement sous dotés et manquant de compétences, ils ont rédigés le truc avec les pieds.

    Et puis vu que c’est pas leur argent, qu’est ce qu’ils s’en foutent, vont pas se creuser plus la tête non plus hein !

    Si j’étais au pouvoir, je mettrai des profils type comptable radin en charge, des gens pour qui faire des économies c’est important, même si c’est pas leurs sous. Avec évidemment une supervision pour qu’ils taillent pas dans les trucs vitaux (Sante, éducation,…) Bref, un peu l’inverse de notre politique actuelle où on réduit tout ce qui rend service à la population par contre les coûts des trucs inutiles gonflent parce que ça engraisse les potes de nos dirigeants…

    Et cela est vrai même à petite échelle malheureusement !



  • iPhone SE 2016, donc 4 pouces, après c’est trop grand pour moi. Après, faut que je lui mette une coque métal très costaud, donc déjà ça l’agrandi pas mal, mais comme ça il survit à la ferme.

    Si je prend plus grand, c’est plus possible de le garder dans les poches tout en s’agenouillant.

    Perso, je sais que la majorité des accès à internet se fait via mobile maintenant, mais pour moi un ordinateur c’est quand même vachement mieux (surtout que beaucoup de sites sont pas fait pour mobile, histoire de t’obliger a télécharger une appli qui pompe tes données…). Donc le côté smart du smartphone c’est surtout pour avoir une grande mémoire SmS (les vieux tel fallait toujours supprimer des messages par manque de place), le carnet d’adresse synchronisé (évite de redemander à tout le monde quand le tel passe sous le tracteur…) et les messageries (whatsmerde, TELEGRAM, signal).

    Je sais que c’est pas le cas le plus courant, mais je dois pas être le seul, mais malheureusement trouver un téléphone de moins de 5 pouces (et encore plus pour 4 pouces) c’est impossible maintenant !



  • Le w580i de Sony ericson c’est le premier que j’ai acheté (d’ailleurs quasiment le seul, après j’ai surtout fait de la récup).

    Même si le tout première que j’ai eu c’était déjà de la récup, c’était un vieux de mon père, une brique de chez Sony éricsson, le t630 il me semble.

    Les 2 ont été utilisés Jusqu’à la corde, donc je les ai pas, pour les photos faudra chercher sur le net 😉




  • J’ai semé effectivement les fèves cette semaine, mais direct en pleine terre (et c’est le dernier semis, les autres semis de fèves datent déja de novembre et début décembre). Mais je sème également des choux dans la pépinière début janvier. C’est un test de cet année pour en avoir en mai. Quand on sème, la durée de la pépinière avant plantation est très variable, selon légumes et saisons. Le plus court c’est la salades en saison chaude, 2 semaines entre semis et plantation. Le plus long chez moi c’est les oignons plantés à l’automne, qui restent 9 semaines en pépinière, a égalité avec les aubergines et poivrons de printemps sous serre (mais qui ont le droit a un repiquage en godet à mi-chemin, eux)

    Oui, j’utilise des nappes chauffantes (vive le nucléaire ^^). Les couches chaudes le principe c’est effectivement d’avoir un apport en matière en décomposition qui chauffe, le plus souvent du fumier frais. Par dessu lequel on bricole une petite serre chassis qu’on ouvre ou qu’on ferme pour changer la température. Mais ça reste des températures très dure à maintenir stable, faut un apport régulier de fumier, pour moi c’est pas vraiment envisageable dans le cadre d’une autoproduction sérieuse de plants, en tout cas pas tant qu’on a d’autres trucs comme une installation à gérer. Sinon je met pas mal de semis dans mon entrée au départ, vu que c’est déja chauffé chez moi. Mais dès qu’ils sortent ils faut les mettre dehors, ils ont besoin de lumière. Le top c’est une serre attenante à la maison (ou une véranda). Et le plus économique, c’est juste un chauffage soufflant sous une serre qui te maintient juste au dessus de 5°C pour éviter le gel. Tu fais germer dans ta maison ou il y a les bonnes températures pour la germination, puis tu continue sous une serre hors gel. Ca poussera moins vite que sur une nappe chauffante qui maintient à 15-20°C, mais ça marchera quand même


  • Bon, pour l’arbo c’est mon point de vue, mais c’est vrai que j’aurais tendance à me concentrer sur le maraichage au début. Pour donner un ordre d’idée, la première année je bossais aussi facilement 60-70h en automne-hiver, parce que tout est à faire. Evidemment, avec ce que je sais maintenant, je pourrais me ré-installer plus efficacement, et donc bosser moins ;)

    Après, un des maraichers les plus efficace que je connaisse, qui est sur 2000m2 actuellement, a commencé sur 1000m2 la première année, car il avait une ferme à rénover pour son habitation. Si tu veux faire plusieurs atelier, ça peut être une bonne idée de commencer par 1000m2 puis doubler la surface plus tard. Suffit de prévoir l’irrigation en conséquence au départ. Et puis si tu prévois d’acheter une habitation déja habitable au départ, ça te donne de l’avance (moi j’avais aussi le chantier de réno à gérer, même si il a moins avancé un première année que en deuxième).

    Faut voir que 5ha, c’est de l’entretien ! Rien que les 2ha que j’entretiens ça me saoule déja, tout pousse trop vite partout (si j’entretiens pas, j’ai assez vite une forêt de ronces). Donc faut prévoir le temps d’entretien (et la mécanisation associée) pour cette surface. J’ai acheté un tracteur, dont je ne me sert pas du tout sur la partie maraichage, mais pour pouvoir ateler un gyrobroyeur et entretenir. Sinon faut des animaux, mais c’est pas mal de contraintes en plus (clotûrer, astreinte, …)

    Quand tu dis améliorer l’UTH, c’est savoir combien d’heure tu veux faire par semaine ? Ou combien vous serez sur le projet ?

    Oui, ça a plus de sens que ça soit pas Brens qui t’as cassé les gonades, mais les zombies de la région. Comme pour tout, nos gouvernants se débrouille pour que l’administration soit le plus déconnecté de l’utilisateur final, comme ça il n’y a plus d’empathie, et on peut nous gérer comme des robots, ou des esclaves…

    Toute mes condoléances pour ta mère. Et félicitations d’avoir pu traverser ça et décrocher le diplôme !

    Les prix à la SAFER sont pas toujours juste, même si ça donne une indication. Leboncoin ça peut être intéréssant pour jauger aussi. Comme dit, les prix à l’hectares sont pas super haut (enfin, quand on veux que quelques hectares, sinon ça chiffre vite), c’est surtout l’habitation qui va te coûter cher. Je m’y connais pas trop dans ce domaine, je t’avoue que la plupart des petits maraichers que je connais, ils ont plus suivi le schéma yourte/caravane quelques années puis maison autoconstruite sur place plus ou moins déclarée. Après si t’as de quoi investir, c’est top. Par contre un gros emprunt sur le dos en agriculture, c’est particulièrement stressant, surtout qu’on est pas dans des métiers à revenus fixes et prévisibles.

    Pas sûr qu’il fasse plus frais au nord bientôt… En 2022, le Doubs était à sec, pourtant c’est le département français avec la plus grosse pluviométrie. Et les chaleurs sur la plaine d’Alsace sont souvent très dures. Je pense que c’est plus par climat local qu’il faut regarder. Il y a des coins avec des micro-climats plus frais dans des zones chaudes. Sinon, la bretagne (mais la aussi, en 2022, c’était la sécheresse en bretagne). Perso, pour du maraichage, je m’assurerais de l’approvisionnement en eau, donc je resterai près d’un grand fleuve, à un endroit ou il est déja bien grand, donc même en cas de sécheresse il en reste un peu.

    Et le verger que tu plante au départ il sera plus là pour le suivant. Très peu de fruitiers donnent plus de 20 ans avec une production correcte. Après tu va les remplacer au fur et à mesure, donc le suivant aura bien un verger à reprendre, mais ça sera probablement pas le même que au départ. Sans compter le changement de climat et donc de variétés, comme tu dis.

    Perso, j’ai construit la ferme pour moi, en me disant que au bout de 10 ans, j’aurais remboursé tout l’investissement et je me serai payé entre temps, et que je me poserai la question si je veux continuer ou non. Et l’objectif c’est que tout ce que je met en place soit facilement démontable pour remettre le terrain à son état d’origine au départ (à part les haies, il y avait vraiment pas assez de haies à mon goût, c’est une bonne chose d’obliger le suivant à avoir des haies !). Mais j’ai un collègue où c’est l’inverse, tout ce qu’il construit sur sa ferme c’est un mode hyper robuste, pour durer les 30 prochaines années. Donc ça dépend des gens ;)

    Yes, on se dit en MP. Par contre, si t’aime pas les 40°C, faut viser avant l’été chez moi ;) Enfin, ça dépend des années…


  • @Snoopy@jlai.lu : Je répond à tes 3 commentaires qui se sont glissé au milieu de mon roman fleuve (que j’avais du séparer en plusieurs com, apparemment 5000 caractères c’est une limite) ici.

    Bon, quand je dis que je pourrais produire 30 paniers de légumes max, c’est sur mon système, avec cette surface et un temps de travail relativement faible, et je suis pas encore très expérimenté. Au départ, mon plan étant de produire 40 paniers de légumes de 5-6kg par semaine. Mais c’est vrai que au fur et à mesure, j’ait tendance à vouloir plus optimiser les charges plutôt que produire plus. Ce choix est accentué par le fait qu’il est difficile de trouver du client ici, donc autant en avoir moins à trouver.

    Par comparaison, mes maitres de stages étaient 2 à mi-temps sur la ferme et remplissait 52 paniers à 15€. Bon, à 2 mi-temps on fait plus que un plein temps, parce qu’on peut faire certaines taches beaucoup plus rapidement à 2. Pour ça que j’avais calibré 40 paniers pour mon projet

    Pour le marché de plein vent, il y a pas forcément foule, à moins d’etre dans les grandes villes. Ici malheureusement c’est un peu désert (donc pas ouf pour vendre), du coup t’as le temps de discuter avec les gens. C’est sur que l’AMAP, c’est plus posé, surtout si comme moi la distribution est à la ferme. Entre les deux, tu peux faire une vente à la ferme qui soit pas forcément des paniers, mais comme un marché chez toi. Mais c’est vrai qu’en AMAP, je me permet de réquisitionner mes clients pour la récolte et le degermeage des patates (bon, sur 20, ils sont 4 ou 5 à venir généralement …)

    Alors oui, les planches de la même longueur c’est très important. A la limite, les planches serres et les planches dehors peuvent etre différentes, car le matériel sous serre reste souvent tout le temps utilisé là. Mais tout pareil c’est top. 30M de long c’est un gros maximum pour moi quand on est à la main. C’est con, c’est psychologiquement, mais désherber 2 planches de 15m c’est moins dur que une planche de 30m. Et ça fait moins de distance pour porter les légumes/ les outils depuis l’allée principale ou on passe facilement en brouette. Chez moi c’est 24m partout, et ça serait à refaire je ferai quelque chose comme 15 ou 18m. Quand je passe chez des collègues qui sont sur 10 ou 15m, ça a l’air tellement plus reposant ! Sauf pour la serre, ou c’est moins cher de prendre plus long. Du coup je ferai peut etre 15m dehors et 30m sous serre, histoire de garder un multiple (on peut meme faire une serre de 32m pour y mettre 2 planches de 15m avec une allée au milieu)

    Une haie, ça fait facilement 2m de large même sur des petits arbustes. Donc faut 2m pour la haie elle même, et encore au moins 1m pour le passage.

    J’ai effectivement un très bon sol à carottes.

    Pour l’arboriculture, pour l’instant je me concentre sur le maraichage. Peut être que je rajouterai des fruitiers, mais pour ma consommation perso. Je vois beaucoup de porteurs de projet passer avec des plans pour faire du maraichage et de l’arbo et de l’élevage et etc. Pour moi, la polyculture élevage c’est effectivement un bon écosystème et top niveau résilience. Mais pour ça il faut être une communauté. Un porteur de projet seul devrait d’abord se concentrer sur le maraichage, et faire bien tourner cet atelier avant d’envisager autre chose (on peut éventuellement planter quelques arbres vu que ça prend du temps, mais faut pas avoir à y passer trop de temps en entretien). Un bon atelier complémentaire au démarrage c’est les poules pondeuses, ca prend pas trop de temps si c’est quelques dizaines de poules. Après, ça reste que mon avis, et il y a plein de modèles différents;)

    Pour l’investissement matériel, faut voir ce que tu prévois, 90 000€ si il y a de la surface et de l’arbo en plus du maraichage, ça paraît pas déconnant. 300 000€ pour 5ha et la maison, c’est assez haut, à moins que ça soit une grande maison en bonne état. Le prix moyen de l’ha en france c’est 6000€, et vaut mieux tabler sur 8-10000€ pour des bonnes terres, avec peut etre 12 000€ si t’es vraiment en plaine le long d’un fleuve comme moi.

    Pour le BPREA, c’est une formation qui est géré très souplement au niveau national, et chaque centre de formation le fait vraiment à sa sauce. Je sais que à Brens, vu qu’ils mettent en avant le coté maraichage bio, ils sont très demandés, donc selectifs. Moi j’ai fait dans un centre plus spécialilsé grandes cultures conventionnel (c’était le plus proche de chez moi à l’époque), la formation était pas top, mais ils acceptait n’importe qui. C’est bien de pouvoir rencontrer d’autres maraicher, mais ca à plus d’importance si tu compte t’installer dans le coin, ça te fera des contacts locaux. Sinon on garde le contact de temps en temps avec 2 ou 3 de ma formation, mais on est loin et pas forcément sous les mêmes climats, donc on échange moins qu’avec mes collègues autour . Et en distanciel, c’est pas des cours en vidéos, c’est surtout des documents textes qui sont balancés sur un intranet. De toute façon pour moi le BPREA t’apprend pas grand-chose d’utile (peut etre un peu plus à Brens, mais ça reste limité), et c’est plus un diplôme qu’il faut avoir pour les aides. Donc autant faire autre chose pendant ce temps là. (Et puis des gars qui menace de te virer parce que tu te barre quand ta mère meurre, ça me donne pas envie d’y rester …)

    Si tu sais déjà dans quel département tu veux t’installer, passe voir le PAI (ou PAIT), le point accueil installation (transmission) de la chambre d’agriculture. Ils peuvent t’orienter vers des ressources locales. Pour rencontrer d’autres producteurs, fait un tour aux foires bio du coin aussi.

    Pour les syndicats, je pense que comme pour le reste, il faut se concentrer sur son projet et le faire décoller au début, et s’en soucier après. Je suis pour que les gens s’engagent, mais au début t’as déjà assez à faire, ça serait con de se plomber parce que on veut faire trop de trucs à la fois.

    Pour le stage, écrit moi en MP si tu veux, on en discute