• DerPlouk@lemm.ee
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    9 hours ago

    Les années passent mais je m’en remets toujours pas : aller créer une gare TGV (séparée de la gare existante) à 5 km à l’ouest d’Agen, ce qui va nécessiter la construction d’un bout de ligne «classique» avec création d’un pont ferroviaire pour traverser la Garonne afin de rejoindre la ligne et la gare existantes au moyen de navettes ; alors même qu’à la même distance de l’autre côté, le tracé de la LGV intercepte la ligne Agen–Auch déjà en place…

    Cette ligne ne reçoit plus aucun trafic depuis quelques années et cela aurait été une occasion de revitalisation servie sur un plateau, tout cela en dépensant moins d’argent !

    Auscitains qui, s’ils voulaient absolument aller à Bordeaux en chemin de fer, devraient depuis des années (le service voyageur a fermé avant le fret) partir en direction opposée pour aller péter à Toulouse (80 km, la seule des 4 lignes partant d’Auch qui reste ouverte) avant de revenir à Agen (+120 km), au lieu de 65 km en direct d’Auch à Agen… Il ne reste plus que ce moignon de ligne en impasse depuis Toulouse.

    La réouverture (repoussée chaque année depuis 10 ans avec la même créativité qu’ailleurs dans la recherche d’excuse de la part de la SNCF) d’Agen-Auch permettrait en outre la réactivation d’un itinéraire de secours et de délestage pour soulager la portion Toulouse-Montauban quand le besoin s’en fait sentir.

    NB: Au cas où on pourrait penser à un cas de désertification rurale de la région auscitaine, ce n’est pas le cas, Auch est 2 fois plus peuplé qu’au moment où toutes les lignes ont été construites, Auch et ses environs gagnent lentement des habitants au fil des décennies, et la population des bourgs intermédiaires entre Agen et Auch est stable.

    Edit : je rajoute un extrait de la carte du réseau que l’on voit le désert ferroviaire que la Gascogne est devenue : il n’y a plus rien à part le triangle des grosse lignes Bordeaux–Toulouse (suivant la Garonne), Toulouse–Bayonne (longeant les Pyrénées) et Bayonne–Bordeaux (côte atlantique). Oh, le réseau n’avait jamais été aussi dense que dans d’autres régions, mais il faisait quand même un maillage raisonnable, peut-être même d’autant plus simple à conserver. Mais là, le Gers (à part côté Toulouse), le nord des Hautes-Pyrénées, les Landes, c’est désormais tout blanc sur la carte.

  • inlandempire@jlai.lu
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    18 hours ago

    Sacrée bande de traîtres à l’Agglo alors que la mairie était contre depuis longtemps